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Maintenant on fait quoi?

Photo du rédacteur: La maisonnéeLa maisonnée



Maintenant comment on fait pour gérer les comportements indésirables face aux changements de routine?


Ici, on commence par alléger l’horaire le plus possible. On reste à la maison le plus possible. La maison est un milieu qu’il connaît bien et qui est sécurisant pour lui. On ferme les lumières, la télé, toutes sources d’écran qui le stimulerait. L’environnement doit être paisible afin qu’il puisse se détendre et s’y déposer. Chez nous, la musique douce et relaxante l’aide beaucoup à se recentrer et se calmer. Alors, cette musique roule en boucle quotidiennement dans ma maison. On se croirait presque dans un spa de détente!


Dans ma maisonnée, c’est plate pour nous les parents mais on ne fait aucune surprise. L’anxiété que le facteur inconnu amène, est beaucoup trop difficile à gérer. En fait, mon p’tit homme est incapable de gérer ça. Même à 12 ans! Il devient envahit par ce qu’il s’en vient. Il se pose et nous pose milles et une questions. Ça gruge notre patience. Il se fait milles et un scénarios. Il devient insécure, intolérant, agressif et finit par exploser. Comme personne y gagne, on a tout simplement arrêté les surprises. Le climat familial est beaucoup plus agréable depuis!


Avant une activité, je prends le temps de le préparer et de répondre à toutes ses questions. Même les plus banales (genre de quelle couleur sont les murs des toilettes à cet endroit)! On regarde sur internet des photos, des vidéos. C’est du temps j’en conviens. Mais l’échange que l’on vit permet de fructifier la relation entre nous. Il se sent accepté, aimé tel qu’il est et il développe sa confiance envers nous. De plus, il sait plus à quoi s’attendre et ça l’apaise. Entre chaque activité ou sortie, je donne un temps de récupération à mon fils. C’est-à-dire que si l’on sort une journée, le lendemain nous restons confortablement à la maison. Avec des enfants atypiques, il y a peu de place à la spontanéité. La spontanéité les déstabilise énormément et les fait réagir. Alors qu’est-ce qui est mieux? Vivre un chaos, des crises et des confrontations ou vivre en harmonie? Ici, on a choisi de travailler sur l’harmonie de la famille.


Lorsqu’une journée, je vois qu’il tourne en rond, qu’il ne sait pas quoi faire, qu’il demande sans arrêt ce que l’on fera aujourd’hui, comment ça se passera, je luis fais un horaire détaillé (déjeuner, médication, habillage, brossage de dents, ménage de chambre, jouer, dîner, jouer, piscine, collation, jouer, souper, etc.) Il peut ainsi suivre chaque moment de sa journée avec prévisibilité ce qui est très rassurant pour lui. Avec SACCADE, je lui détaille aussi ce qu’il peut faire pour jouer. Donc, s’il ne sait pas à quoi s’occuper, il regarde son aide-mémoire. Il devient plus autonome et demande un peu moins notre attention.


Lorsqu’il déborde d’émotions (excitation, anxiété, colère, éternelle insatisfaction, etc.), je l’envoie dans sa chambre où il doit se recentrer et prendre ses moyens. Il a une liste dans sa chambre des moyens qu’il l’apaise. Il n’a qu’à la consulter et choisir ce qu’il préfère. Parfois, il a besoin d’accompagnement. Je dois lui répéter plusieurs fois de se prendre un moyen. Il peut arriver que je dois rester près de lui le temps qu’il se calme. Parfois, il va vouloir se coller pour se calmer. C’est correct. Il n’est pas dans sa chambre en punition. Il y est pour se calmer. Il peut donc jouer avec ses légos, lire, écouter de la musique, se rouler dans sa couverture douce, peindre, etc.


Mes trucs ne sont pas magiques. Ça ne fait pas disparaître les diagnostics, ça ne fait pas disparaître les débordements mais ça l’aide. Ça peut diminuer les fréquences et l’intensité des crises et des débordements. Mais, ayez en tête que votre enfant est ce qu’il est. Il doit apprendre à composer avec lui-même et nous aussi. C’est un apprentissage familial au large spectre (fratrie, conjoint, grands-parents, oncles, tantes, amis, etc.). Contrairement à ce que plusieurs peuvent penser, nous devons s’adapter à la personne atypique et non elle qui doit s’adapter à nous. Son cerveau étant atypique a besoin de moyens d’adaptations pour pouvoir être fonctionnel dans notre société. Nous, les personnes typiques, avons la capacité de s’adapter à toutes situations. C’est à nous de faire preuve de souplesse et de modifier notre façon de penser pour soutenir les personnes atypiques qui ont des besoins particuliers pour être fonctionnel.

Sur ce, je vous souhaite une belle saison estivale!





 
 
 

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